Mars, vergogneux d'avoir donné tant d'heur
A ses neveux que l'impuissance humaine
Enorgueillie en l'audace romaine
Semblait fouler la céleste grandeur,
Refroidissant cette première ardeur,
Dont le Romain avait l'âme si pleine,
Souffla son feu, et d'une ardente haleine
Vint échauffer la gothique froideur.
Ce peuple adonc, nouveau fils de la Terre,
Dardant partout les foudres de la guerre,
Ces braves murs accabla sous sa main,
Puis se perdit dans le sein de sa mère,
Afin que nul, fà»t-ce des dieux le père,
Se pà»t vanter de l'empire romain.
Mars, Vergogneux D'avoir Donné Tant D'heur
Joachim Du Bellay
(1)
Poem topics: son, main, Print This Poem , Rhyme Scheme
Submit Spanish Translation
Submit German Translation
Submit French Translation
<< Ores, Plus Que Jamais, Me Plait D'aimer La Muse Poem
Je Hais Du Florentin L'usuriere Avarice Poem>>